Il devra fournir aux Ukrainiens le gaz technique permettant aux gazoducs de fonctionner en vue d'une reprise de livraisons de gaz à l'Europe dans l'attente d'un accord entre Moscou et Kiev.
Jeudi le 15 janvier, au cours d'une rencontre avec le PDG de Gazprom Alexeï Miller et le numéro un d'Eni Paolo Scaroni, le premier ministre russe Vladimir Poutine a proposé à ses partenaires européennes de partager les risques liés au transit en fondant un consortium international chargé d'acheter à Gazprom le volume de gaz nécessaire pour maintenir le réseau gazier ukrainien sous pression et permettre à Kiev d'assurer le transit vers l'Europe.
Au nom du consortium international, le président russe Dmitri Medvedev a formulé cette proposition à son homologue ukrainien Viktor Iouchtchenko. La création du consortium n'implique aucune dépense pour Kiev.
La compagnie nationale ukrainienne Naftogaz décline les demandes de transit de Gazprom au motif que les volumes de gaz russe sont insuffisants pour maintenir ses gazoducs sous pression, et réclame le versement à titre gratuit 20 millions de mètres cube quotidiens de gaz "technique", ce que refuse la partie russe.