"Nous suivons l'évolution de la situation et espérons que tout le monde fera preuve de retenue et respectera les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", a indiqué le ministre devant les journalistes avant de se rendre de Charm el-Cheikh à Madrid.
"Personne n'interdit de lancer les satellites", "mais il faut comprendre de quel missile il s'agit", a ajouté le chef de la diplomatie russe.
Fin février, Pyongyang a annoncé qu'il mettrait en orbite le satellite de télécommunications Kwangmyongsong-2 au moyen de la fusée Unha-2. Les médias occidentaux affirment que Pyongyang lancera un missile balistique se référant aux données des satellites espions américains selon lesquelles des objets cylindriques ressemblant aux éléments d'un missile intercontinental nord-coréen étaient transportés vers un site de lancement de la Corée du Nord.
Le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud ont exprimé leur préoccupation face à la récente déclaration de la Corée du Nord, qui dispose d'armes nucléaires, de lancer un missile. En 2006, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté deux résolutions obligeant Pyongyang à renoncer au développement de missiles balistiques.