Internet: menace accrue au libre accès à l'information (Clinton)

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La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a constaté dans un discours sur internet et les libertés l'aggravation ces derniers temps de la menace au libre accès à l'information notamment en Chine, en Corée du Nord, en Tunisie, en Egypte, au Vietnam et en Ouzbékistan.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a constaté jeudi dans un discours sur internet et les libertés l'aggravation ces derniers temps de la menace au libre accès à l'information notamment en Chine, en Corée du Nord, en Tunisie, en Egypte, au Vietnam et en Ouzbékistan.

"Les Etats qui restreignent le libre accès à l'information et enfreignent les droits fondamentaux des utilisateurs de l'internet risquent de se laisser dépasser par les progrès du XXIe siècle", a déclaré Mme Clinton.

Neuf jours après la dénonciation par le géant américain Google de cyber-attaques venant de Chine, la chef de la diplomatie US a pratiquement exposé la position officielle des Etats-Unis sur le problème.

Google avait menacé le 12 janvier de cesser ses opérations en Chine, après des attaques informatiques massives "venant de Pékin" et visant des militants des droits de l'homme dans ce pays, mais aussi en Europe et aux Etats-Unis. Washington avait aussitôt demandé des explications à Pékin.

Mme Clinnton a réclamé aux autorités chinoises "une enquête minutieuse sur les intrusions informatiques" contre Google et une vingtaine d'autres entreprises.

Pour sa part, la Chine réfute formellement les allégations de Google. Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères He Yafei a exhorté à ne pas  brouiller les deux pays en raison de la volonté de Google de se retirer de Chine. Et de rappeler que les problèmes des sociétés étrangères dans le pays étaient réglés sur la base des lois nationales.

Google qui avait accepté auparavant de censurer les résultats de son moteur de recherche pour accéder à ce marché de 350 millions d'internautes, affirme désormais que son portail chinois google.cn livrera des résultats non filtrés.

Pékin a estimé jeudi qu'il ne fallait pas "gonfler" l'affaire Google, ni la lier aux relations sino-américaines. Le gouvernement américain, de son côté, n'a pas encore émis de protestation formelle depuis le début de l'affaire.

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