Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie de signature d'un accord de règlement de la crise politique libanaise, au terme d'une conférence réunissant la majorité pro-occidentale et l'opposition menée par le Hezbollah dans la capitale du Qatar.
L'accord intervenu entre les factions rivales au terme de cinq jours de négociation interlibanaise fait suite à l'entente concernant l'élection au poste de président de général Michel Sleimane, actuel commandant de l'armée libanaise, la formation d'un gouvernement d'unité nationale dans lequel l'opposition disposera du droit de veto, ainsi que le retour à la loi électorale de 1960, qui prévoit un découpage électoral selon des circonscriptions plus réduites.
Les parties rivales s'engagent également à ne pas recourir à la force armée dans des buts politiques.
Le dialogue de conciliation dans la capitale du Qatar, qui à mis un terme aux conflits armés récents au Liban, a débuté le vendredi 16 mai. Son but est d'enrayer la crise politique, provoquée par les divergences des parties sur la question du partage du pouvoir dans le pays, qui dure depuis novembre 2006.