L'UE prête à déployer une mission d'observation en Ossétie du Sud et en Abkhazie (Solana)

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BRUXELLES, 15 septembre - RIA Novosti. L'Union européenne est prête à implanter une mission d'observation en Ossétie du Sud et en Abkhazie, mais sa décision dépendra de la situation dans la zone du conflit, a affirmé lundi le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune Javier Solana.

"Nous verrons le cours que prendront les événements. Nous sommes prêts à dépasser le cadre de nos engagements et à nous implanter ailleurs [en Ossétie du Sud et en Abkhazie]", a-t-il déclaré aux journalistes à son arrivée à la rencontre des chefs de diplomatie des 27 pays membres de l'UE réunis lundi à Bruxelles pour approuver formellement l'envoi d'une mission d'observation en Géorgie.

Il y a tout lieu de croire que la mission comprendra essentiellement des observateurs français, allemands et italiens qui prendront position dans les zones tampons adjacentes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie.

Chargée de contrôler l'exécution du plan de règlement Medvedev-Sarkozy et de prêter son concours au maintien de l'ordre public et au retour des réfugiés et des personnes déplacées, la mission comptera 200 policiers, militaires, juristes et défenseurs des droits de l'homme. La France envisage d'envoyer à elle seule jusqu'à 70 policiers.

Selon les informations provenant de sources diplomatiques une partie des observateurs sera armée.

M. Solana avait auparavant indiqué que l'Union européenne n'avait pas examiné avec les autorités russes dans quelles régions de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud elle pourrait implanter sa mission d'observation. Il a précisé que celle-ci devait nécessairement être présente dans ces républiques autoproclamées, car la mission est sensée couvrir tout le territoire de la Géorgie.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déclaré, pour sa part, que les observateurs européens seraient déployés dans des zones adjacentes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie, mais pas sur le territoire de ces républiques, qui n'accueilleraient que des observateurs de l'ONU et de l'OSCE et ce, en nombre égal à celui qui s'y trouvait avant le 7 août dernier.

Selon le ministre russe, le mandat des observateurs de l'ONU et de l'OSCE en Abkhazie et en Ossétie du Sud doit être approuvé par les autorités de ces deux Etats souverains.

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