Adhésion géorgienne à l'OTAN: la Belgique doit user de son veto (sénateur) - 2

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En tant que membre de l'Alliance de l'Atlantique Nord, la Belgique doit frapper de veto une éventuelle adhésion de la Géorgie à l'OTAN, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Bruxelles le vice-président de la Commission des Relations extérieures et de la Défense du Sénat belge, Josy Dubié.
BRUXELLES, 25 septembre - RIA Novosti. En tant que membre de l'Alliance de l'Atlantique Nord, la Belgique doit frapper de veto une éventuelle adhésion de la Géorgie à l'OTAN, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Bruxelles le vice-président de la Commission des Relations extérieures et de la Défense du Sénat belge, Josy Dubié.

"Nous devons tout faire pour empêcher la Géorgie d'adhérer à l'OTAN en raison de sa politique agressive et belliqueuse (envers l'Ossétie du Sud), car nous ne voulons pas faire partie de cette politique", a indiqué le sénateur, dont RIA Novosti retraduit les propos à partir du russe.

Ceci dit, M. Dubié a rappelé que l'Article 10 du Traité de l'Atlantique Nord stipulait que les parties ne pouvaient inviter à accéder au Traité tout autre Etat européen que par accord unanime, et la Géorgie est, selon le sénateur, un pays européen.

Et d'ajouter que le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, n'avait pas parlé d'"agression" des Russes, mais de leur riposte.

La collègue de M. Dubié, la sénatrice Christine Defraigne a indiqué, pour sa part, que ce "serait une folie aventuriste d'accepter la Géorgie dans l'OTAN".

Mme Defraigne a également déclaré ne pas arriver à comprendre comment le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, possédant un diplôme d'avocat américain et ayant étudié les droits de l'homme à Strasbourg, avait pu déclencher une agression contre l'Ossétie du Sud qui avait fait près d'un millier et demi de victimes.

Les sénateurs Dubié et Defraigne sont intervenus devant les journalistes dans la capitale belge à l'issue de leur visite en Ossétie du Sud où ils s'étaient rendus sur leur propre initiative pour prendre connaissance de la situation sur place, recueillir des faits et des témoignages, susceptibles d'aider les politiques et l'opinion publique en Occident à comprendre ce qui était à l'origine de l'agression dans la région.

Journaliste de formation, Josy Dubié s'est spécialisé autrefois dans la couverture des événements dans les "points chauds" et est allé plusieurs fois dans le Caucase.

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