"La reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie était la seule mesure susceptible d'assurer leur sécurité et la survie de leurs peuples, compte tenu de l'attitude chauvine des dirigeants géorgiens, à commencer par le leader géorgien M.Gamsakhourdia qui en 1991, sous le slogan "la Géorgie aux géorgiens" a exigé de déporter les Ossètes en Russie, d'abolir le statut autonome de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et a entamé une guerre contre eux. A l'époque, la guerre avait pu être arrêtée au prix de vies humaines, des mécanismes de paix et de négociations approuvés par l'ONU et l'OSCE avaient été instaurés", a indiqué à la tribune de l'ONU le ministre russe des Affaires étrangères.
"Pourtant, les dirigeants géorgiens ont mené systématiquement une politique visant à saper ces mécanismes, par de constantes provocations, "écrasant" en fin de comptes le processus pacifique, en lançant une nouvelle guerre sanguinaire dans la nuit du 8 août", a souligné M. Lavrov lors de la 63e session de l'Assemblée générale de l'ONU.