"La Russie reste notre voisine et un partenaire très important. Nous ne sommes pas revenus à l'époque de la guerre froide. Ceux qui le prétendent se trompent, car l'URSS n'existe plus. Nous sommes prêts à rétablir et à développer avec la Russie des relations confiantes et fructueuses", est-il indiqué dans le texte signé par les deux chefs d'Etat.
Les auteurs soulignent que la Russie doit respecter les normes universelles consacrées dans l'Acte final d'Helsinki et la Charte de Paris en 1990 telles que l'intégrité territoriale, l'inviolabilité des frontières, le respect mutuel au sein de l'espace euratlantique.
C'est sur la base de cet acquis que la majorité des Etats européens ont souhaité rejoindre l'OTAN et l'UE. Cet élargissement est un élément central de la sécurité et de la stabilité du continent. La Russie a longtemps observé ce processus de manière constructive, quoique sans euphorie, estiment la chancelière allemande et le président français.
Le sommet de Strasbourg-Kehl sera l'occasion d'en discuter de nouveau. Ainsi l'élargissement doit contribuer à la stabilité et à la sécurité du continent européen, qui bénéficie aussi à la Russie. Dans ce contexte, la coopération au sein du conseil OTAN-Russie a beaucoup d'importance, lit-on dans l'article.
"Nous nous réjouissons de la reprise du dialogue russo-américain sur la réduction des potentiels nucléaires offensifs (Traité START) et nous nous attendons à des résultats concrets", poursuivent les auteurs de l'article.
Les deux personnalités politiques se sont déclarées favorables au système de réduction des forces conventionnelles en Europe, pierre angulaire de la sécurité européenne.
