Le pétrole moins cher rend l'Iran moins dangereux (Soros)

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Le magnat américain a analysé dans un article la situation géopolitique qui se crée suite aux cours pétroliers en baisse.

MOSCOU, 16 février - RI A Novosti. Le magnat américain a analysé dans un article la situation géopolitique qui se crée suite aux cours pétroliers en baisse.

Le fait que "le destin s'est subitement détourné des pays producteurs de pétrole" n'est pas une mauvaise nouvelle pour le monde entier, affirme le milliardaire, cité par le quotidien d'affaires russe Vedomosti.

La baisse du pétrole a durement frappé les pays du Golfe, car leur secteur privé, notamment les banques, était soumis à un risque excessif. Les projets ambitieux des dirigeants de Dubai, par exemple, ont fait de lui la bulle la plus impressionnante sur le marché de l'immobilier. Aujourd'hui, on devra sauver le marché grâce aux sources de financement situées à Abu-Dhabi voisin, écrit l'homme d'affaires américain.

Dans le même temps l'Iran a moins de possibilités d'appuyer les mouvements extrémistes et terroristes opérant dans les pays voisins, ce qui a déjà exercé un effet positif aussi bien sur le Proche-Orient que sur le monde entier, estime M. Soros.

La réduction de l'influence financière de l'Iran s'est positivement répercutée sur la stabilité politique et la sécurité de l'Irak. Les prix pétroliers en baisse augmentent les risques de non-réélection en juin 2009 du président Mahmoud Ahmadinejad qui pourrait être remplacé par un leader plus raisonnable, grâce à qui les négociations avec l'Occident se dérouleront dans un climat moins tendu. De toute évidence, la Syrie deviendra elle aussi plus encline à des ententes.

Grâce, en partie, aux prix pétroliers en baisse les choses pourraient enfin bouger du point mort au Proche-Orient et, éventuellement, même un espoir de règlement du problème palestinien se fera jour, écrit M. Soros.

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