La semaine dernière, le président Obama a annoncé que Washington prorogeait pour un an encore l'action des sanctions anti-iraniennes. Selon lui, cette décision s'expliquait par le "danger extraordinaire" pour la sécurité nationale des Etats-Unis qui émane de ce pays.
"Les sanctions sont un sabre qui fait du bruit mais ne tranche pas. Et s'ils (les Etats-Unis et l'Occident) veulent toujours suivre cette voie désastreuse, ils doivent savoir ces sanctions n'exerceront aucun impact sur le programme civil (nucléaire) de l'Iran", a déclaré le diplomate devant la presse.
De gros contrats pétrogaziers signés récemment avec la Chine, le lancement du premier satellite iranien et l'accord sur l'énergie avec la Russie "qui sera conclu la semaine prochaine" confirment l'inefficacité des restrictions internationales à l'encontre de Téhéran.
Les Etats-Unis et leurs alliés soupçonnent l'Iran de concevoir des armes atomiques sous le couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran rejette ces accusations affirmant que son programme tend exclusivement à couvrir les besoins énergétiques du pays.