"Si on entraîne un pays dans l'OTAN alors que la plupart de sa population s'y oppose, cette approche n'est certainement pas conforme aux normes démocratiques", a-t-il déclaré, commentant le point de vue de la Russie sur un élargissement ultérieur de l'Alliance.
"Je ne crois pas que cette résolution artificielle des questions liées à l'expansion de l'OTAN vers l'est puisse contribuer au renforcement de la sécurité européenne, qui doit se baser sur des ententes postulant que personne ne doit régler ses problèmes de sécurité en bridant les droits des autres", a souligné M.Lavrov à quelques jours du sommet de l'OTAN de Strasbourg-Kehl qui se tiendra du 3 au 5 avril.
Le président russe Dmitri Medvedev a formulé en juin 2008 à Berlin l'idée d'un traité de sécurité en Europe dont les piliers sont le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats, le non-recours à la force armée, le contrôle des armements et le principe selon lequel aucune organisation internationale n'a le droit exclusif d'assurer la sécurité en Europe.