Nucléaire: le chef de la diplomatie turque se rendra en Iran

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Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a annoncé son intention de se rendre à Téhéran pour essayer d'éviter une nouvelle crise dans les relations entre l'Iran et la communauté internationale vu le lancement par la partie iranienne de l'enrichissement d'uranium à 20%.

Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a annoncé mardi son intention de se rendre à Téhéran pour essayer d'éviter une nouvelle crise dans les relations entre l'Iran et la communauté internationale vu le lancement par la partie iranienne de l'enrichissement d'uranium à 20%.

"Nous croyons toujours possible de trouver un terrain d'entente pour résoudre le problème. Nous ne voulons pas de nouvelles tensions dans la région", a déclaré le ministre devant les journalistes à Ankara.

M.Davutoglu a appris avoir parlé mardi matin par téléphone avec son homologue iranien Manouchehr Mottaki. Ainsi il pourrait partir pour Téhéran le soir même. Le diplomate a aussi indiqué qu'il entendait rencontrer le président du pays Mahmoud Ahmadinejad.

L'Iran a provoqué lundi un tollé en notifiant à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sa décision de commencer à produire de l'uranium hautement enrichi.

Téhéran explique cette décision par le blocage des discussions avec les Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne) sur leur proposition de fournir à l'Iran du combustible enrichi à 20% dont il dit avoir besoin pour un réacteur de recherche médicale.
Plusieurs pays, dont les Etats-Unis et la France, ont condamné la décision iranienne et ont prôné des "sanctions fortes".

Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) Ali Akbar Salehi a confirmé ce matin que les opérations de production d'uranium enrichi à 20% avaient déjà débuté.

Un porte-parole de l'AIEA a fait savoir de son côté que les inspecteurs de l'agence se trouvaient actuellement sur le site nucléaire de Natanz où se déroulaient des opérations d'enrichissement de l'uranium par l'Iran.

La Turquie, pays membre de l'Otan et voisin de l'Iran, avec lequel elle entretient de bonnes relations, plaide pour un règlement diplomatique de la crise du nucléaire iranien et s'est proposée à plusieurs reprises pour jouer un rôle de médiateur entre Téhéran et les grandes puissances.

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